Publié dans Société

Fillette portée disparue - La victime retrouvée morte noyée

Publié le jeudi, 02 février 2023

Une histoire très émouvante, qui a fait verser des larmes à Ambohimahitsy. La petite Christianah (6 ans) n'a plus donné signe de vie depuis lundi après-midi dernier dans ce même quartier où elle résidait. Ses parents, avec l'aide de la Police et de la Gendarmerie, ont émis un avis de recherche, via notamment les réseaux sociaux, photo et signalement de l'enfant à l'appui. Mercredi après-midi dernier, l'affaire a connu un rebondissement très triste car la mort a emporté la victime. En effet, le corps sans vie de la petite, qui se serait probablement noyée par accident, du moins selon les explications de sa maman, a été retrouvé en train de flotter à un angle mort du site d'un gisement de pierre, qui a été transformé par la circonstance en une sorte de mare, donc un piège mortel à cause de son eau assez profonde, du fait des récentes et incessantes pluies s'abattant sur le pays. 

A la lumière des explications de la mère de la petite fille, cette dernière, après l'école, s'était rendue lundi soir, et à au moins trois reprises, dans cette carièrre pour jouer, et ce, malgré les vives protestations et les mises en garde de sa mère. Mercredi soir dernier donc, et grâce à l'aide des tâcherons travaillant dans ladite carrière, la dépouille de Christinah fut finalement retrouvée à un angle situé très en retrait du plan d'eau. "Pour moi, c'était le moment le plus déchirant. Le tâcheron qui nous a aidés, a affirmé avoir repéré un objet suspect en train de flotter dans un point à un coin tourné vers le sud du marécage. L'homme n'était pas très sûr de ce qu'il a aperçu, affirmant tantôt qu'il s'agissait d'un sachet plastique battant l'eau. En effet, c'étaient les cheveux de ma fille qu'il a dû voir. J'aurai offert une petite fortune à tous ceux qui réussiraient à se mettre à l'eau pour voir plus près. J'ai même proposé l'utilisation d'une motopompe pour aspirer totalement l'eau lorsque les ouvriers ont déclaré leur crainte de se mettre à l'eau", relate la maman de la victime. 

Et de poursuivre : " J'ai alors beaucoup prié. Et à un moment donné, le volontaire s'était écrié qu'il s'agit d'un être humain. Effectivement, c'est le cas. Et à fur et à mesure que je ne cessais pas de fixer l'objet des yeux, voilà que le corps entier de ma fille venait d'émerger de l'eau", conclut-elle. Mais comment les choses ont- elles pu arriver à ce stade pour la petite Christianah ? La seule certitude, c'est que jouer et s'amuser, seule ou avec une poignée de copines, dans le cours d'eau qui passe près d'un pont sis assez loin de son domicile, était son passe-temps favori après les heures de classe. Et c'est ce qu'elle a fait lundi dernier à la suite de quoi, elle a complètement disparu. Après les journées de lundi et de mardi passées à des vaines recherches où nous avions ratissé les zones boisées et toutes les carrières des environs, nous, c'est-à-dire mon mari, notre aînée et moi-même n'avons pas encore perdu espoir. On s'en remettait à la Police et à la Gendarmerie. D'ailleurs, une source auprès de cette force confirme une noyade accidentelle et fatale à l'enfant. Ce lundi après midi-là, la fillette s'impatientait pour aller jouer à la carrière. Le temps de laisser rapidement son cartable à la maison, elle se trouvait déjà en chemin, laissant sa mère affolée derrière.

Revenons dans les faits du lundi dernier. La petite en jouant, comme à ses habitudes, déclarations maintes fois maintenues par sa mère, se serait trouvée sur un rocher situé au beau milieu du marais alors gonflé par l'eau de ruissellement qui s'y déversait, et qui est rendu glissant par du lichen, situation qui aurait provoqué sa chute dans l'eau avant que l'eau ne l'ait engloutie. Dire que sa mère, à peine sa fillette ait pu laisser son cartable à la maison, n'avait même pas le temps de retenir Chritianah, qui se serait mise immédiatement en route qui l'avait menée vers la carrière. A l'issue de sa découverte macabre, un examen médical du corps n'aurait décelé aucune trace de blessure, ni surtout celle d'une éventuelle agression sexuelle. 

 

Franck R.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff